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POÈME 86




SOUFFRIR D'AIMER

Tu sauras ma bien-aimée un jour d'automne
Pour qui la brise au printemps fredonne
Et pourquoi les printemps subitement s'effacent
Des prés verts vers l'hiver et le gel
Sans pitié pour leus feuilles si frêles
Et nos pauvres coeurs saignant sur leurs traces...

Devrai-je O mortels ! partir comme ça
Supplier ou maudire les cieux pour ça...
Mais je ne saurai dans le temps être autre chose
Qu'une simple tache que métamorphose
L'hiver nous voilant l'existence
Même toi bien-aimée tu ne seras qu'oubli et silence...

Alors là ma bien-aimée je me révolte !
Aux cieux je jette mon glaive qu'importe !
Il faut que je sache ou que je gagne
Pour les pleurer mais sans hargne
Nos chers printemps et nos doux présents
Et peut-être sourire mais hélas toujours sans raison...

Et toute misérable dans tes sanglots si rares
Dans cet irréel univers vaste et si épars
Qui te protègera O ma belle perle des mers
Lorsqu'une ultime tempête éphémère
Affaiblira mon souffle et mes prières amères
Et que mes bras sans chair encore te serrent...

Mostafa DHRIF (MAROC)


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