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POÈME 489




LA FOI

Pour être en phase avec toi, croire en ton aloi.
Tu es inébranlable, mauvaise pour les uns et bonne pour d'aucuns.
Hors du commun, tu connais les moments opportuns.
L'Homme s'en va et revient, te retrouve toujours prête à renouer les liens.
Tu n'abandonnes jamais les miens, encore moins les siens.
L'on ne peut compter le nombre de fois et pourtant tu restes aussi noble que le foie.
Tu es un élément assez important, faisant parfois de l'Homme un être bien portant.
Tu n'étais, tu n'es et tu ne seras jamais lâche, tu vis sans relâche.
Tu n'es pas rancunière, encore moins pécuniaire.
Tu es casanière, presque prisonnière.
L'Homme, aussi ingrat ou reconnaissant soit-il, vient te voir
Et à chaque fois tu l'aides à accomplir son devoir.
Ton degré d'utilité est d'une telle grandeur et ton cercle de requérants d'une telle rondeur.
Tu es invisible, Imperceptible, mais très disponible.
Grâce à toi, la croyance s'agrandit.
Plus l'on se dirige vers toi, plus l'on grandit.
Tu es lumière, aussi blanche que le lait provenant de chez la fermière.
A maintes reprises, j'ai vu l'Homme surmonter un tas de crises, tout cela grâce à ton agissement avec beaucoup de maîtrise, et sans l'ombre d'une méprise.
Tu éloignes de l'effroi, protèges du froid.
Tu es Assurance, dépourvue de sens.
Tu rééduques ceux qui sont en convalescence, n'accélères jamais la cadence, acceptes toutes sortes de consciences, accueilles n'importe quelle science, accordes toute ta confiance, et ce, sans méfiance.
Ton indulgence, quant à elle, n'est qu'obéissance.

El Hadji Ousseynou Ndiaye (SÉNÉGAL)




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