POÈME 479
Je pense à ma mère !
Toi femme qui m' a porté
Sous neuf belles lunes
Éblouies de ta fortune,
Je ne saurai assez te remercier.
Revoir ton sourire de mon iris,
Tirer vers mes flancs mous
L'onde blanche sans remous De ton sein sans avarice,
Je pense à ma mère !
Toi femme, oasis des hommes!
Sous douze canicules attelées,
Me voici, sous tes loupes éclairées.
De grâce ! conte-moi une somme.
Mamadou NGOM (SÉNÉGAL)
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