Autres Sites








Partenaires




POÈME 234




LA MORT

J’ai perdu mon cœur,
J’ai perdu mon amour,
Il était mon père,
Mon âme et mon frère ;
Ceux que le monde ne m’a jamais offert.
J’ai appris un jour qu’il venait de mourir,
Qu’il venait nous quitter, pour aller s’enfuir,
Là-haut dans le ciel, pour ne plus revenir.
C’était trop dur ; j’ai beaucoup souffrir,
Son absence a failli me détruire.
Ma lampe s’éteignit au cœur des ténèbres :
J’avais plus rien ; que ma vie à maudire :
Une vie de merde, une vie à haire ;
Une vie de larme, une vie de soupir
Une tombe sur terre, et quelque souvenir,
Pour apaiser la douleur,
Et déplorer la tristesse du maudis éphémère.
Ö Dieu ! Dieu libérateur ;
Préserve-moi de cette peine mortelle.
Et imprègne dans mon cœur une envie de vivre.
Amen.

Taam Ayat (MAROC)


RETOUR A LA LISTE DES POÈMES